L'étrange « non » de Coop : signez la pétition !

19.03.12

El Tamiso partage pleinement l'esprit et les exigences contenus dans la lettre exprimée par les réseaux d'économie solidaire en réponse à une position douteuse prise par Coop à l'égard d'un décret de libéralisation qui sera discuté à la Chambre le vendredi 23 mars. Vous trouverez ci-dessous le texte de la lettre et le lien pour vous inscrire.


Le décret sur les libéralisations, qui attend actuellement d'être examiné par la Chambre,
Il contient l'art. 62 dans lequel il est établi que les factures de produits alimentaires
les denrées périssables doivent être scellées dans les 30 jours, celles relatives aux denrées alimentaires
non périssable dans les 60 jours.
Dans le journal distribué ces jours-ci aux membres dans les magasins COOP (Consommateurs —
(mars 2012 - page 11), un commentaire apparaît indiquant que
Mesurer « dans son cadre d'origine » n'est rien de plus qu'un cadeau pour les adultes
multinationales et ça n'a donc rien d'un esprit libéral, c'est juste un casting et un
resserrement du marché » et encore une fois « dans la comparaison que nous avons eue dans ces
En quelques jours, même le monde agricole s'est mis d'accord sur nos considérations. »
Depuis plusieurs années, le monde de l'économie solidaire (en particulier le
Les groupements d'achats solidaires et les districts de l'économie solidaire (districts) posent des questions sur
les processus de mise en œuvre de la souveraineté alimentaire dans les territoires visant à
raccourcir les chaînes d'approvisionnement, pour défendre les terres agricoles et l'intégrité des
sols et eaux souterraines, à une reconnaissance décente du travail des agriculteurs, à
des processus de certification de la qualité auxquels participent conjointement les producteurs et les consommateurs.

Cela étant dit, nous aimerions souligner que :
1. les personnes des « membres » de la COOP sont composées de secteurs sociaux, dont l'économie solidaire
répond à ses propositions ;
2. l'histoire et les valeurs dont sont issues les COOP, les sociétés d'entraide de la fin du XIXe siècle,
Ce sont les mêmes personnes auxquelles se réfèrent les réalités de l'économie solidaire, qui proposent un
nouveau mutualisme ;
3. Les producteurs, surtout s'ils sont de petite ou moyenne taille, sont actuellement dans une situation de
grande faiblesse et dépendance à l'égard des grands détaillants qui, grâce à
son poids, il peut imposer le prix, en payant de plus en plus tard ;
4. L'étranglement des producteurs active l'exploitation des travailleurs, souvent des immigrés ;
5. Si le marché est composé de forts et de faibles, l'absence de lois n'est pas une liberté, mais une licence
abuser ;
6. Certains pays européens (par exemple la France) appliquent déjà les mêmes obligations en
paiements que le décret de libéralisation introduirait en Italie.
Compte tenu de ce qui précède, nous nous posons les questions suivantes :
Parce que COOP, qui se définit comme correcte et reçoit de prestigieux certificats dans ce domaine
de l'éthique (voir même bulletin, page 22) critique la mesure,
uniformiser sa position avec le reste des grands détaillants qui ne le font pas
se comporte-t-il correctement ?
Pourquoi COOP, qui se déclare défenseur des petits producteurs, s'en prend à une
une mesure qui, pour une fois, protège les faibles contre les forts ?
Si COOP se comporte correctement, pourquoi avez-vous peur d'une mesure qu'elle ne prend pas
rien de plus que de forcer tout le monde à s'aligner sur ce qu'elle dit déjà faire ?
Nous pouvons connaître la rapidité avec laquelle COOP paie ses fournisseurs, en particulier ceux
local ?
Nous pouvons savoir qui « dans le monde agricole s'est mis d'accord sur les... considérations » de
POULAILLER ?
Il nous semble qu'une entreprise qui se déclare éthique, comme l'affirme COOP, doit être heureuse
lorsque la loi intervient pour garantir les droits des plus faibles. Il ne doit donc pas rester dans le
Chœur de grands détaillants, mais faites équipe avec de petits producteurs pour soutenir le
mesure déjà approuvée au Sénat.
13 mars 2012 -- Premiers signataires :
Sergio Venezia, Francesco Gesualdi, Antonio Perna, Andrea di Stefano, Amalia Navoni, Sandra
Cangemi, Ersilia Monti, Roberto Cuda, Franco Zecchinato, Davide Biolghini, Matteo Sandon,
Bruno Sebastianelli, Giuseppe Vergani, Vincenzo Vasciaveo

Pour vous inscrire et signer cette lettre, il vous suffit de cliquer ici et de remplir le formulaire.

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